top of page
akira yamaoka.png

Akira Yamaoka

ft  @Mymengrui
Prophete dominant
20 ans
En couple avec Tristan et Heaven
Orientation sexuelle inconnue

Clan de l’eau, metamorphes étranges, changeurs de peau aquatiques, ou encore sirènes lointaines, le clan Yamaoka est une bizarrerie dans un monde surnaturel peuplé d’êtres capables de prendre forme animale, et la ou tous semblent certains d’être habités par une bête, Akira se demande, si ce n’est pas lui, qui vit dans le corps de son alter-ego. Le clan des requin-baleine est sans doute une surprenante espèce pour tout métamorphe commun, et c'est pourtant dans celui-ci qu’ Akira vint à trouver sa place sous l'aile de deux parents attentifs. Les baies du Japon auront été un terrain naturel pour ces alter-ego paisibles, qui auront vu dans ces eaux un lieu de paix, où évoluer en toute tranquillité. Si l’homme venait à s’approcher de leur repaire, une petite île écartée des côtes continentales, il ne rencontrait alors que quelques-uns de ces spécimens nageant en eau profondes, sans se douter un seul instant de leurs véritables natures. C’est dans cette harmonie que fut érigé un petit monde pour ce clan, qui fort de traditions ancestrales entretient son patrimoine et ses rites particuliers. Peuple d’herbes, de sagesse et de médecine, les Yamaoka sont ceux que l’on consulte de loin pour un remède miracle, un toucher de guérisseur tenu secret, comme mythe de fontaine de jouvence ou pierre philosophale miraculeuse. Car les requins-baleine comptent de grands guérisseurs physiques, un don qui semble se partager d’âges en âges, de générations en générations comme un secret radieux.

 

Ce don, deux parents espéraient le voir transmis à leur enfant, tout comme eux même en auront été bénis, hélas, Akira ne se révéla digne d’aucun talent pour la guérison, et la déception est une chose lisible dans le regard des êtres aimés . L’amour ne faiblit pas cependant, la tendresse demeure, Akira n’en est pas moins celui, qui devra hériter du clan, en dépit de sa délicate apparence, de son caractère parfois revêche et de cette sagesse des âges encore absente.

 

Le jeune homme vint à évoluer parmi les siens, à observer leurs talents de guérisseur et l’envier plus que tout. Dans un monde où il ne manque pourtant de rien, le désir d’obtenir ce qu’il ne peut posséder demeure féroce, pesant, et ses connaissances ne peuvent palier à cette absence de don accablant. Il observe, par delà le sable roulant le long des plages, les roches s’ effaçant dans les profondeurs des océans connus par cœur, ces grands horizons inexplorés en se demandant bien s’il pourrait trouver par delà ces lignes de mer, un remède, une cure à ce qui lui manque tant.

 

L’aigreur le prends, le caprice est présent, son esprit petit à petit vagabonde dans le lointain, et les siens voient ce jeune garçon indolent sombrer dans la tentation de l’envie. Akira disparaît sous sa forme animale, dans les remous de l’océan ou seul le silence l’accueille, et rencontrera un jour… une illumination, petite et minuscule, si jolie. Une plante merveilleuse, qui comme papillon au fond de mer viendra s’échouer entre ses mains.

 

Il ne sait pas pourquoi, mais comprends pourtant que son destin est lié à cette fleur.

 

Une plante si simple, une fleur des profondeurs qu’il ramène à la surface ! Et si Akira ne connaît rien des talents de guérisseur, il songe alors… pourquoi, ne pas leur prouver à tous, qu’il peut lui aussi créer de merveilleux remèdes, et plus encore, quelques potions miraculeuses ? Pourquoi ne pas créer, distiller un don en bouteille pour que tous puissent en obtenir le pouvoir ? Cette plante, sera son point de départ, et ses pétales viendront agrémenter une alchimie particulière à laquelle il réfléchira. Des test en bouteilles, des essais en tube, des échecs en pot de terre. Le dominant explore à l’insu de tous, un chemin interdit avec une Datura interdite, car il la nommera ainsi , et parviendra sous l’œil d’une aurore sans sommeil, à créer… son tout premier flacon, de talent en bouteille. Ainsi, il pourrait lui-même obtenir un don, se montrer digne des siens et prendre la tête du clan, sans que tous aient à porter sur lui ce regard emprunt d’un reproche dont il n’est pas coupable !

 

La datura entre ses doigts lui semble un remède parfait, et c’est loin de son île qu’il s’aventurera, désireux de garder le secret à ses parents inquiets, qui auront déjà commencé à glisser un œil dans ses expériences légères. Rien de plus qu’un peu d’herboristerie pourtant, et c’est au cœur de la ville , qu’il viendra à rencontrer, de premiers êtres étrangers à sa communauté.

Lui qui n’avait jusque là jamais fréquenté d’autres que les siens, se découvre lâché au cœur d’une ville sèche, dans laquelle il doit se perdre pour terminer sa petite idée. Il imagine déjà, une certaine fierté dans le regard de ses parents, il imagine déjà, la gloire, l’admiration, lorsqu’il parviendra à trouver quelqu’un de volontaire pour essayer son remède. Rien de plus qu’un amas de petits metamorphes payés de sa main pour servir de cobayes, une chose qu’il n’aurait pu faire sur son île. C’est tout ce qui lui fallait. Des sujets, au détour d’une ruelle. Des sujets qui essayent sa datura. Une situation pourtant en entraîne une autre, puis une autre et une autre, et le premier caillou tombé provoque une avalanche. La datura n’est en rien ce qu’il espérait, on parle d’hallucinations à sa consommation, de visions du futur, de visions d’êtres aimés et perdus, puis de sa propre mort. On évoque une forte dépendance, une prophétie en bouteille. La datura devient une drogue, et Akira sait, qu’il ne réussira jamais son projet. Ses espoirs s’amenuisent, sa rancœur enfle, comme… une toute petite bulle qui toujours persiste au creux de sa poitrine, qui ne fait qu’enfler, encore et encore, jusqu’à éclater. Enfant aimé de parents, d’un clan, hériter, il se laisse tenter par l’idée d’essayer sa propre drogue, et vagabonde une éternité avec ces visions et prophéties. Ce remède devient une chose qu’on lui achète à prix fort, et l’argent est un appât irrésistible pour ce garçon désireux de ne plus retourner au cœur de ce clan, dont il ne possède aucunement le talent. Une crise égoïste, une bêtise sans nul doute. Akira vends sa Datura, et se laisse charmer par les ruelles bondées de cette ville toujours animée. La ou son peuple se fait de sagesse et de tradition, il devient la jeune débauche fiévreuse, l’adolescent capable de s’offrir ce que son cœur désire, le jeune éphèbe flatté pour sa beauté, pour cette pureté qu’il conserve malgré un monde en frivole agitation. Akira prends goût aux possessions, devient matérialiste, indépendant et égoïste. Ainsi, il oublie les siens, il oublie son monde, et se complaît dans cette vie facile, ou il vends une drogue instable capable de prédire à chacun une fin. Le requin baleine s’échoue, non pas sur une plage, mais au creux d’une ville, et de son propre esprit.

​

Il s’échoue jusqu’au jour, ou la datura dans sa toute première forme, brute et non distillée, vient à détruire des vies. Des esprits malades ne parviennent plus à s’en défaire, d’autres se complaisent dans la folie de voir leur propre mort, plus encore, certains mettent fin à leurs jours pour échapper à celles qu’ils ont vue. La datura devient un poison, un de ceux qui petit à petit plongent dans l’addiction et rongent l’esprit. On vient à lui, on le supplie. Qu’il en fournisse encore ! Qu’il en bénisse ceux qui ne peuvent plus s’en passer ! Le jeune homme devient donneur de mort, de bien être et de plaisir, mais certains voient en lui, un être qui leur aura pris quelques silhouettes aimées. La datura se glisse en rumeurs, et on cherche soudain.. Celui qui comme au sommet d’un involontaire réseau s’enrichit sur la dépendance d’autrui.

​

Akira voit ses amis sombrer dans ses rêves empoisonnés, consomme lui-même son remède… Mais celui-ci sur sa chair, n’a pas l’effet escompté, car il voit encore… même après que la datura se soit estompée… des images… des visions, des choses étranges qu’il interprète comme un début de folie. Il entends l’eau couler dans un monde de béton… et comprends que la datura n’aura pas éveillé en lui un talent de guérison. Mais un talent de vision.

​

Il voit alors, debout dans les ombres, une forme silencieuse, un homme sans visage. Il sent ses mains, sur sa gorge, sent son souffle lui échapper, il ne peut voir ses traits mais sait, qu’il existe. C’est une prophétie, il voit sa propre mort, comme un sujet interdit. Il meurs dans ce rêve unique, et sent son cœur se taire à jamais, la mort le raidir, le bitume et la folie ronger sa chair et ses os. Il voit sa propre mort dans les entrailles de cette ville. Tout du moins… C’est ce qu’il croit.

​

La peur. Une sensation qui pousse à l’absurde, la peur de sa mort, des rumeurs enflant à son sujet, on veut se débarrasser de celui qui vends ce poison, et Akira décide de fuir ce monde qui le tuera. Il fuit les siens, qui en apprenant sa perdition le destitueront de son héritage, il fuit ces parents qu’il imagine déçus, et après tout, ce pourraient être eux qui le feront assassiner pour préserver l’image de la famille ! Il fuit ces forces de l’ordre qui cherchent le créateur de ce poison meurtrier, il fuit ses amis, qu’il voit mourir !

​

Wellington, terre d’ accueil pour metamorphes de tout genre, Wellington dont il aura entendu la folie, l’agitation, les guerres et les remous, Wellington la démente qui toujours grouille de problèmes et d’intrigues, lui semble être une terre d’exil parfaite ou cacher ses problèmes sous de plus grands phénomènes. Ainsi, Akira change de forme, change d’apparence, se crée un refuge en bord de mer, et laisse son alter-ego baigner dans les eaux salées de cet océan nouveau . Akira devient parfois femme, parfois jeune homme, travaille dans un aquarium où le soir… et en secret, il change de forme pour nager avec ces milliers de poissons colorés.

​

Il comprends alors la force de la datura, qui lui aura révélé sa véritable nature de prophète, mais incapable d’entretenir quelques visions concrètes, il décide de travailler encore sur son remède, et de perfectionner celui-ci afin qu’il puisse pleinement éveiller ses capacités. Il vends de petites doses… de tout petits essais dissipés très discrètement entre deux lupanars curieux, et continue à espérer parvenir à ses fins. Wellington devient un nouveau commencement pour ses lubies qu’il n’abandonne pas malgré les folies traversées. Akira à abandonné les siens, souillé son nom, pour un peu de pouvoir distillé en bouteille, pour une envie de liberté, d’argent, de capacité.

​

D’heritier du clan Yamaoka, il devient simple dominant requins-baleine, qui un jour se voit retourner auprès des siens pour reprendre ce qu’il aura perdu. Le respect, l’honneur.

Biographie

Tristan - compagnon

Heaven - compagne

Malina - supérieure dans l'organisation "Arachné"

Ofélia - amitié providentielle

Liens

bottom of page