Le culte des Vallabhas est né en Inde et se sera formé en une communauté se diversifiant autour d'un temple construit en un lieu reculé afin d'honorer leurs idoles et idées.

Ils considèrent que si leurs dieux peuvent habiter en l'humain comme le font les métamorphes , alors c'est tourmenter ces mêmes dieux que de se mortifier et de mener une vie austère , mais au contraire les aimer , en s'abandonnant aux voluptés sans frein .

Le culte traduit alors ce sensualisme en actes , la journée des dévots s'écoulant aux plaisirs secrets de la chair , de la nourriture , puis a l'adoration de leurs idoles , leur accordant l’ offrande du corps , de l'esprit et de l'argent dont leurs divinités , incarnées en ces éléphants vivants en Indra et Sunil, doivent être honorées , les serviteurs encensent , chantent et jalousent de leur donner même jusqu'à leur honneur et leur vertu . Ces deux métamorphes sont ceux qui auront été éduqués et choisis par la communauté pour représenter les Vallhabas et en prendre la tête en tant que divinité. Si l’on ignore tout de leurs véritables origines, ces deux frères abritant chacun un éléphant sont les écrins de ceux qui par les Vallhabas sont désignés comme les incarnations des fils de Ganesh, leur principale divinité.

​

Les Vallhabas mènent une vie simple, centrés sur leurs croyances et une notion filiale très forte. Ils sont soudés comme le serait un clan et acceptent en leur sein tant ceux pratiquant leurs coutumes et croyances que tout athée désirant simplement faire partie de la communauté.

Ainsi, il y a au cœur de ce culte tant de dévots que de membres à part entière apportant par leur simple travail et activisme un dynamisme évident .

C’est lors de l’avènement des métamorphes que le gouvernement indien verra en ces êtres une menace, car ces hommes bêtes sont dépeints comme démons et monstres dans les récits anciens, incarnations du mal et par conséquent, victimes de ces préjugés prenant un aspect de plus en plus violent.
 

Ainsi, on chasse les métamorphes au cœur des indes, et les Vallhabas au contraire de ces idées prônent un désir de propager une tolérance et une acceptation, de cette nouvelle espèce ayant toujours fait partie de ce qu’ils sont.
Le culte prendra un ascendant évident, et l’influence des idées véhiculées par cette secte donnera aux autorités présentes un sentiment de danger qui les poussera à agir contre ces Vallhabas aux concepts progressistes allant contre leurs propres désir d’ éradication des métamorphes.

 

Ainsi, l’armée sera envoyée pour exterminer les Vallhabas, qui parviendront malgré ce massacre et la destruction de leur temple à quitter par groupe de survivants le territoire pour prendre refuge en diverses parties du monde.
Le plus grand groupe migre vers Wellington avec à sa tête Indra et Sunil, qui parviendront à prendre asile politique et fonder un temple plus secret pour permettre aux Vallhabas de continuer à prospérer en attendant un potentiel coup d’état leur permettant de reprendre position en Inde.

​

Ils importeront des vestiges de leur temple précédent tout ce qui pourra l’être, et tenteront de préserver un mode de vie et de dévotion similaire à celui qui aura été au cœur de leur précédente communauté, ainsi, consorts et dévots se confondent au cœur de ce lieu nouveau et interdit, et c’est pour faire face aux nouvelles menaces que sera mis en place un groupe associé à une milice décrit comme ‘’ Gardes du corps’’ destiné à protéger chaque membre de cette communauté menacée.

C'est dans une optique d’expansion que les Vallhabas accepteront au cœur de cette milice des membres civils extérieurs au culte. Si certains rejoignent les croyances du culte, d'autres apportent leur soutien et leur dévotion à ce peuple. Ainsi, Ian Mushka deviendra un membre à part entière des Vallhabas en épousant Sunil, et prendra la tête du groupe milicien des gardes du corps.

 

Les Vallhabas confieront également au Bêta de la meute Jupiter, Aiden Jeckins, la tâche de rassembler leur histoire pour en constituer un héritage écrit et matériel.

 

Les Vallhabas marqués par ces événements traumatisants demeurent vifs et chaleureux, contrastés et très réservés sur leur propre nature, aussi, il est complexe d’approcher cette communauté si ce n’est pas le biais de ceux et celles qui la composent.