« Fait chier.. »

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Une habitude, une manière de vivre, une religion. Quand Valence ne jure pas, elle souffle, quand elle ne souffle pas, elle tape. Pas de souvenirs des premières années de sa vie, à peine de ses géniteurs plus tentés de traquer et d'enfermer chaque métamorphes croisés que d'apprendre la base de la vie au point que ce sera dans les bras de cet oncle dégoûté de tenir un enfant que Valence commencera son apprentissage de la vie. Un apprentissage long, merdique de par cette place étant la sienne au sein d'une petite ville paumée ne tenant qu'à un fil grâce à l'agriculture et aux excursions vers les plus grandes villes de temps à autre dans le désert. Même avec un toit sur la tête, elle ne semble posséder aucun nom et ne recevoir aucun amour de cet individu au travail étrange et qu'elle ne voit jamais.

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Pas d'école, de lecture ou d'écriture au programme mais bien des vols, des excursions en tout genre avec d'autres enfants de la ville : vivre n'est pas une chose facile, encore moins donnée et de plus en plus consciente de cela, la petite apprend à se faire ruser et ingénieuse, là où elle manque totalement d'éducation. Elle y voit le pire, le plus étrange : des ravages de la drogue en passant par le monde de la prostitution, des jeux d'argent. A ses 14ans, après des années d'errance non officielle, Valence rejoint ses parents en Amérique, plus précisément dans un cirque, celui de ses géniteurs tentés de rendre cette silhouette à présent grande rentable. C'est à cette période que son intérêt pour les sciences se développe. Car à défaut de ne pas bien savoir parler, les molécules et les formules semblent le faire pour elle. S'en suivra plusieurs années à faire le clown, à voler à chaque escale, du Nord de l'Amérique en passant le Mexique. Ces terres la marquent, dans le bon comme le mauvais sens : elle y croisera les petits bâtards de cette planète mais aussi les individus les plus purs, ceux lui montrant par leur simple existence que la vie ne tient pas qu'à survivre, encore moins au détriment des autres.

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Valence s'en va, s'en vient au gré de ses envies auprès de sa famille. Une période calme et agréable plus appréciée qu'elle ne le dira jamais, c'est par ailleurs durant un voyage qu'elle recevra une éducation de par sa mère malgré l'ennui que cela lui procure, qu'elle sera introduite à ce que certains appelent « la bonne » cause aka l'extrémisme : une fin de spectacle dans une soirée supposée normale, avant que les animaux ne devienne fous, ne s'échappent dans un chaos total : des métamorphes. Un sujet qui n'avait jamais été épineux jusqu'à présent. Ah. Plus d'un quizaine d'années à travailler avec les eux, à reprendre le flambeau de ses parents. Loin de réellement les craindre, eux et leur idéologie un peu bizarre, l'idée d'un salaire facile et de nombreux avantages lui semblent suffisant pour se foutre dans le cul une morale déjà peu présente.

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Au contraire de cette cadette bien plus froide qu'elle aux côtés de leurs géniteurs, Valence passera de nombreuses années à voyager, à apprendre et s'occuper des métamorphes, même d'autres extrémistes un peu trop déviants, à les ramener aux scientifiques pour des séances de jeu avant d'être finalement rattrapée. Une nouvelle évasion, planifiée cette fois-ci, véritablement portée par la rage et le désespoir et se répercutant dans ses chiffres : une vingtaine de victimes, dont la famille Addams, dont elle et qui amènera une autre silhouette à tous les traquer.

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Dans son cas la mort ne sera pas de la partie cependant, peu tentée de récupérer sa sale gueule dans l'immédiat. Dans le coma dans des circonstances un peu étrange, elle se verra volontaire désignée pour les prémices des Enfants Terribles, Valence subira comme d'autres diverses expériences visant à lutter efficacement contre les métamorphes et leurs capacités, notamment par la création d'enfants in vitro. Une tentative concluante mais non sans séquelles : des crises, des voix, des traumatismes silencieux passés derrière l'humour et une sale habitude à se foutre dans la merde.

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Le cadre un peu particulier de ces séries d'expérience fera aussi le lien entre elle et Ocelot Jackals, un vieux de la vieille, plus occupé à exterminer des métamorphes que profiter de la retraite. Un homme certainement fou qui aura eu toutefois le mérite de sauver la vie de cette mère destinée à repartir les pieds devants une fois sa maternité à terme. Officiellement morte, activée de temps à autre pour le sale boulot, Valence est de ceux qui s'adaptent, privilégiant sa propre vie à celle des autres, à juste titre.