La petite Lucia Hernadez-Prescott vit le jour en hiver 1999. Sa mère, une prostituée d'un bordel du quartier de Camden-town était aux anges. C'était pour elle, le plus beau cadeau que les cieux lui avait offert. Lorsqu'on lui avait demandé le nom de l'enfant, la mère n’avait pu se résigner à seulement lui donner le sien et décida donc d'y associer le nom de l'homme qui l'avait mise enceinte.

 

La petite fille grandit entre le petit appartement de sa mère et la maison close où elle retrouvait les enfants des collègues de sa génitrice. C'était un joyeux bazar mais elle aimait cette ambiance toujours dynamique et en même temps feutrée. Le patron du lieu, en permettant la présence des enfants, pouvait garder ses poules pour les clients. Malgré son rôle de maquereaux, il se comportait cependant comme un père pour chacun des bambins et faisait attention à ce que rien ne leur arrive ni ne leur manque..

C'est donc dans cet environnement ainsi que dans celui plus normal, entourée de l’amour de sa mère que la petite Lucia se forma. La jeune mère fit de son mieux pour élever sa fille dans les principes de la religion catholique et surtout ceux du pardon et de la bonté envers tout autre personnes. Ce fut vers ses 8-10 ans qu'elle comprit réellement le métier de sa mère et se promis de travailler dur pour ne pas faire la même chose. L'enfant montra rapidement un caractère indépendant et assez fort. Elle n'était pas spécialement patiente et disait ce qu'elle pensait.

 

Lorsqu'elle jouait dans les rues de Camden la petite fille ne se laissait jamais marcher sur les pieds. Elle était toujours suivie par un garçon, le fils d’une des collègues de sa mère, les deux enfants avaient peu d’écart d’âge, ils étaient inséparables. Lui était plus timide que Lucia et c’était souvent elle qui prenait sa défense quand quelqu’un l’embêtait. Il était souvent la principale raison des bleus qu’elle avait lorsqu’elle sortait jouer dans la rue. Elle se battait pour le protéger et ne laissait jamais rien lui arriver. C’est aussi dans cette tranche d’âge qu’elle comprit que tout le monde n’était pas humain et qu’elle découvrit l’existence des métamorphes. Si elle fût dans un premier temps fascinée par ces personnes et leurs “pouvoirs magiques”, la petite fille comprit aussi que c’était bien plus compliqué que cela. A l'adolescence, la jeune Hernadez-Prescott commença à attirer les regards pour sa beauté et plusieurs fois, le patron de la maison close dû remettre en place des clients qui cherchaient à lui faire des choses déplacées.

 

Son meilleur ami était aussi souvent intervenu pour la protéger, le jeune homme ayant grandi et pris confiance. La jeune adolescente était touchée mais elle s’engueulait avec lui à chaque fois qu’il le faisait car elle s’inquiétait toujours pour lui. C'est dans ces eaux là que Lucia découvrit sa passion pour l'architecture et la décoration d'intérieur. La jeune femme passait beaucoup de temps à imaginer des espaces et a les reproduire en dessins. Au lycée, brillante élève, elle obtint son diplôme avec brio. Lucia n’avait jamais vraiment eu d’amis dans sa scolarité, elle était crainte parce qu’elle disait ce qu’elle pensait, jalousée pour sa beauté et son intelligence et surtout parfois détestée pour venir d’un quartier pauvre de la ville. Tout au long de cette période, la jeune femme en apprit plus sur les métamorphes et ce qu’ils étaient, bien qu’elle avait perdue de sa fascination pour ceux-ci, elle n’éprouva jamais de la haine.

 

C’était juste des personnes différentes et si dieu les avait créées alors elles méritaient d’exister comme tout le monde. Une fois son diplôme en poche,elle entra à l'université et les choses sérieuses pour son avenir commencèrent. Malheureusement, sa mère tomba gravement malade et pour payer les frais de médecin ainsi que ses études, la jeune Lucia dû trouver un travail. Ne voulant pas faire ce que faisait sa mère, la jeune femme postula pour une boite huppé de Wellington night où elle trouva rapidement sa place et montra alors un certain talent de danseuse.

 

Elle décida cependant de ne parler à personne de cette vie. Elle était déjà perçu comme un spécimen étant une élève boursière issue du quartier le plus pauvre,elle ne voulait pas en ajouter et se la jouer pauvre cendrillon. Lors de ses années d'études, elle rencontra un garçon, Ils étaient dans la même section mais il était un peu plus âgé qu'elle. C'était le beau gosse de la fac, gosse de famille riche qui possédait un des plus gros cabinets d'architecture de New-york. Il était charmeur et distant à la fois, le bad boy sur qui tout