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Esteban Arenales

ft  Arón Piper
Beta

Guerrisseur physique
24 ans
Celibataire
Pansexuel

C'est lors d'une courte nuit d'été que les yeux noisette d'Esteban s'ouvrent pour la première fois. Comme à l'arrivée de chaque nouveau né, la meute toute entière célèbre l'événement comme il se doit. Un garçon en pleine santé, une mère épuisée mais heureuse et un père on ne peut plus fier. Tout va bien dans le meilleur des mondes.

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L'enfance du fils Arenales commence sous ces mêmes auspices, partagée entre la jungle urbaine de Buenos Aires et les forêts luxuriantes dans lesquelles il crapahute après-midis et week-ends. D'ailleurs, il n'est jamais seul dans ses explorations. Au-delà des adultes et de leur vigilance dont il ne sait faire preuve, il y a également Camilo, né la même année que lui, compagnon de bêtises invétéré. Difficilement séparables, leur attachement l'un à l'autre fait plaisir à voir. Là où Esteban ne voit qu'un partenaire de jeu, les adultes voient en eux l'avenir de la Oleada.

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Du moins, c'est ainsi que la plupart des membres pensent. Mais l'avenir tel qu'il se dessine ne fait pas l'unanimité. A ses 9 ans, Esteban se retrouve pris dans un conflit dont il ne saisit pas toute l'ampleur. Les enfants de la abuela, alpha par excellence de la Oleada, se disputent la suite du pouvoir jusqu'à entraîner un véritable déchirement au sein de la grande famille de félins. Un conflit qui prendra fin dans le sang et les larmes. Les plus fervents opposants à l'ordre établi sont exécutés. Leurs soutiens sont bannis de la meute sur le champ. Le garçon aux boucles brunes, encore secoué par ses sanglots d’enfant, n’a même pas le temps de se préparer à l’exil, que tout lui est arraché. Sa maison. Son père, mis à mort sans aucune forme de procès. Tous ses repères. Ne lui reste plus que sa mère avec laquelle il fuit dans les contrées reculées de l’Argentine.

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C’est loin de tout, sans le sou et l’âme brisé que les deux seuls survivants de la famille Arenales subsistent pendant des années. Malgré leur situation bien peu enviable, la mère d’Esteban a su se relever, puisant sa force dans l’étincelle d’amertume logée au creux de sa poitrine. Inlassablement, elle raconte à son fils toute l’horreur de cette journée, l’injustice dont ils ont été victimes, la perte de son âme-soeur dans la bataille. A chaque récit, la rancœur est plus grande. Plus le temps passe et plus les Rivero deviennent diaboliques entre les lèvres de cette pauvre femme qu’un désir de vengeance de plus en plus grand anime. Elle ne manque pas d’entraîner Esteban dans ses lubies dévastatrices, jusqu’à lui intimer de mener des représailles dignes de ce nom sur la Oleada.

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A l’âge de quinze ans, après des années de rabâchage et d’endoctrinement, Esteban revient à la meute sous les traits du Yamapuma. Le jaguar noir du folklore sud-américain. Bon augure ou mauvais présage ? Tout dépend de la personne qui l’interprète. Si la mère d’Esteban vit cet instant avec excitation, jubilant à l’idée de voir sa progéniture mettre à mal la Oleada, c’est avec une méfiance exacerbée que la meute prend acte du vœu de rédemption du félin banni trop tôt. Sa mère attend la justice par la loi du Talion. Une revanche sanglante que l'adolescent a, un jour, cessé de fantasmer. Plus le temps s'est écoulé, plus Esteban a fini par comprendre et balayer les doutes et incohérences qui entouraient les histoires qui lui ont été contées sur ce jour douloureux. Ainsi, le plan de vengeance de sa génitrice est devenu son moyen de retourner vers sa terre natale et d'y découvrir une vérité bien différente.

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Avec cette sensation d'être plus éclairé que jamais, Esteban prend la première véritable décision de sa vie. Il tourne le dos à sa mère et prête allégeance à la Oleada, avec une volonté viscérale de se refaire une place dans ses rangs. Un parcours de longue haleine pour l'adolescent. Il fera un nombre incalculable d'efforts pour effacer l'étiquette de fils de traître qu'il porte sur le front et prouver toute la bonne volonté dont il peut faire preuve. Malheureusement, son caractère bien trempé lui joue parfois des tours et ne facilite pas toujours son intégration. Et ce, particulièrement face au futur alpha, Camilo. Mais encore une fois, le temps fait son œuvre et ce qui semblait être une amitié brisée finit par renaître. Tant et si bien que cela fait maintenant plusieurs années qu'Esteban accompagne le fils Rivero à Wellington pour ses visites "diplomatiques" à la meute Brasier.

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Lorsqu'il est question de mettre Camilo à la tête de la meute de félins néo-zélandaise, le choix du Bêta est une évidence. Reste à voir si Esteban sera à la hauteur du rôle.

Biographie

Camilo - ami d'enfance

Liens

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