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Mariko Kirishima

ft Lucy liu
Solitaire Extremiste 
30 ans
Celibataire
Bisexuelle

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Aussi loin qu'elle s'en souvienne, bien qu'elle s'efforce de fermer les yeux et de se concentrer, la silhouette de son père et de sa mère ne lui apparaissent jamais. Parfois elle se demande si ne serait-ce qu'un jour, elle a eu l'occasion de les voir, de les contempler et malgré son indépendance et des propos qui se veulent indifférents à leur égard, elle en vient tout de même à se demander où et comment sont ses parents. Et si elle n'en a aucun souvenir, en parler n'est pas un problème, loin de là. La mère se trouvait être une jeune femme née en Chine, éduquée de par son rang élevé et par la détermination de ses parents à lui donner un bagage suffisant pour se débrouiller seule, ou presque. En tant que fille unique, tous les espoirs eurent l'air de se concentrer sur ce visage fin incapable de cacher joie ou déception et qui parfois, ne comprenait pas lui-même pourquoi il y avait tant d'acharnement sur sa personne lorsqu'elle ne se donnait pas à fond. Si elle avait eu la chance de vivre en ville et non en campagne, majoritaire dans le pays, elle eut à subir le changement de fils d'année en année, les instabilités politiques et tout simplement le poids des espoirs que l'on plaçait en elle. Au fur et à mesure du temps, devenant de plus qualifiée pour guider ses parents, elle ne tarda pas à se faire une place dans l'industrie familiale et si les critiques furent nombreuses à son arrivée, les voix se turent peu à peu face à l'efficacité de cette jeune femme d'une vingtaine d'années à peine. Figure calme et compréhensive qui allait bientôt en rencontrer une autre, plus incertaine, moins constante aussi. De par les relations tendues entre la Chine et le Japon, il fut un nombre important d'années pour rétablir un semblant de cohésion et de dialogues et comme pour beaucoup de chose, cela passait par des rencontres et des dîners. Ce fut lors de l'un d'eux qu'elle rencontra le père de son enfant, lui-aussi fils d'entrepreneur. S'il avait embrassé la carrière de son père, ce n'était pas par plaisir mais uniquement par contrainte familiale. Coincés entre des gens plus vieux qu'eux, moins tournés vers leur idée, il ne faut pas longtemps pour que la conversation se fasse, partagé entre le sérieux d'un dîner d'affaires et le plaisir de rencontrer quelqu'un que l'on croit semblable à soi-même.

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C'est ainsi qu'est née Kirishima Mariko, semi-métamorphe de par sa mère qu'elle n'eut jamais l'occasion de voir malheureusement. Née en cachette puis déposée au abord d'un temple dans une ville qu'elle ne quitta pas avant un temps, le bébé de quelques jours à peine fut recueilli au sein du temple, par des prêtres. Le geste pouvait sembler étrange mais il allait servir à la reconstruction de figures disparues depuis quelques temps. Et si les jeunes années de cette enfant sans nom se trouvaient être paisibles mais rigoureuses, celles de l'adolescence furent plus troubles en partie à cause de la découverte du cadeau de sa mère et de l'enseignement prenant du temple dans lequel elle avait été recueilli. Semblable à une onna-bugeisha, Mariko a été entraînée dans sa jeunesse à la maîtrise des armes dont le naginata, comme d'autres jeunes femmes et jeunes hommes, qui se faisant, avaient juré de protéger le temple contre les menaces extérieurs. Cet enseignement, directement issu du passé, basé sur la religion et la patience, considérablement écarté de l'école de cet âge, a permis, un temps, de contenir le véritable caractère de Mariko. Car si la jeune fille se présentait comme un individu calme, serviable envers les invités et visiteurs, un caractère tout à fait différent apparaissait dans le cadre privé : colérique, « sadique », désobéissante.. Ces crises de colère qui ne duraient jamais très longtemps pouvaient survenir à tout moment, sans raison et il n'était pas rare d'entendre la jeune femme se plaindre, parler seule, à croire que d'autres personnes s'amusaient à lui chuchoter à l'oreille jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus. Dangereuse pour soi-même et pour les autres, personne ne lui tint pourtant rigueur de ces phases qu'ils n'arrivaient pas à expliquer et encore une fois, le temps passa avec ses hauts et ses bas, sans que l'on puisse pointer du doigt un événement plus triste qu'un autre ou même plus lumineux, une vie normale donc.

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Néanmoins, un jour, alors que l'aurore commence à peine à se lever, Mariko se réveille dans la chambre qu'elle partage avec d'autres individus de son âge. Lourde, pataud même, elle se sent différente sans pouvoir l'expliquer et pas après pas, semblable à un enfant, elle s'efforce de se frayer un chemin jusqu'à la porte coulissantes qui lui semble alors bien petite. La main se lève mais ne peut se saisir de la poignée renfoncée, en fait, Mariko n'arrive même pas à la voir distinctement cette main qui lui semble bien grosse. Dans un deuxième essais d'ores et déjà énervée, elle sent quelque chose se prendre dans le bois et par geste logique, surtout lorsqu'on ne possède pas de patience, la japonaise retira sa main et la porte avec.. C'est le cris de ses camarades qui lui font prendre conscience que les choses ne vont pas et par réflexe, un cri en amène un autre. Sauf qu'il ne s'agit pas d'un cri aiguë ou même grave mais d'un aboiement rauque qui manque de la faire chuter. La main se lève une nouvelle, contre sa volonté cependant. Et c'est avec effroi qu'elle se rend compte que ces faits et gestes ne sont pas les siens, que pire encore, elle semble assister à tout cela, comme une spectatrice devant une télévision. Mariko Kirishima observe cet étranger qui lentement s'arrête face à tous ces visages qui lui semblent déformés et lorsque enfin Yamato trouve le courage de s'approcher avec un miroir, c'est dans un haut le cœur de surprise que Mariko ne découvre pas son visage mais la tête massive d'un panda un peu trop calme face à toute cette présence humaine. Drôle de chose que ce soit un des symboles de la Chine qui se retrouve ici, au plein cœur du Japon dans une campagne verdoyante et en apparence loin de tout. Si ce gêne étrange n'explique pas tout, il n'est pourtant pas passé au silence, encore moins pointé du doigt et entre les entraînements aux armes et les méditations, on s'amuse parfois à observer ce petit panda qui ne fera que grandir avec sa paire, et qui dans les jardins du temple, semble trouver la paix malgré l'absence de bambous et de congénères.Les saisons passent et les visages s'affinent, les prêtres aux cheveux parfois gris peuvent être satisfaits des enfants qu'ils ont pris et vu grandir. Enfants inférieurs uniquement de par leur patience et expérience. Encore mineurs et sous les conseils de ces parents à la robe colorée, tous semblent prêts à écouler des jours paisibles mais durs au sein de ce temple perdu dans la nature. Pourtant, la nuit parfois, les prêtres chuchotent entre eux, laissent apparaître une mine inquiète en parlant de « ces hommes aux tatouages » et cachés à l'extérieur, une oreille attentive, enfants, jeunes comme plus vieux, croient déjà discerner la silhouette des yakuzas par la description faite. Pseudo protecteurs au code strict, les yakuzas avaient pour habitude de protéger les établissements sur leur territoire contre rémunération et si beaucoup de commerces s'efforçaient de payer, certains ne pouvaient se le permettre, voyant ainsi leur gagne-pain détruit par les mêmes qui avaient proposés de le protéger quelques heures plus tôt. Le petit groupe n'en avait jamais entendu parler, pas jusqu'à présent, certainement que la menace était nouvelle ou que les prêtres avaient pris un soin extrême à cacher un groupe étroitement lié au gouvernement. Les nuits s'enchaînent et pourtant les ombres de ces yakuzas ne se font pas voir et semblable à un homme ayant des habitudes, les adolescents ne prennent plus la peine après un certain temps à s'assurer de leur propre sécurité. Et ce jusqu'au jour où des bruits sourds viennent jusqu'à leurs oreilles, les réveillant un par un. Certains sont dans le flou alors que d'autres, déjà, s'inquiètent de ces bruits qui proviennent des quartiers intérieurs. A pas de loup on se faufile, arme à la main et malgré les bruits et les paroles étouffés, on prie pour ne pas avoir à utiliser ce que l'on tient mais de tout évidence quand l'un des prêtres se présente, les mains levées et la voix chargée en émotion face à des hommes armés et à l'air sérieux, tous perdent espoir : il s'agissait de perdre une partie de son âme ou ceux qui les avaient élevés. Les ombres ont de ces attraits charmants, empêchant certes une bonne reconnaissance des lieux lorsqu'on était à l'intérieur mais garantissait un avantage de masse : la surprise. A plusieurs, ils sortent de la pénombre et laissent les lames et les bâtons sous les gorges et les têtes, un geste est l'inconscience est de mise, au mieux. Les regards se croisent et on se demande ce que peuvent bien faire des adolescents ici mais à en juger par les kimonos, les armes plus qu'anciennes, on comprend qu'il s'agit là de rejetons que le temple n'avait pu se résoudre à étouffer dans l’œuf.

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Les cœurs sont lourds chez les jeunes et pourtant voilà que l'aîné demande à ce que le prêtre puisse partir, chose qui se fait dans un sourire peu avenant de la part du yakuza aux cheveux ras. Si l'effet de surprise leur avait permis d'en arriver là, voilà qu'ils se trouvent bloqués, car les lames demandent peut-être plus d'entraînement que les pistolets mais il n'est plus possible de remettre en cause l'efficacité de ces derniers. On s'observe et se jauge, et ce jusqu'à ce qu'un autre homme tatoué ne se présente, la crainte monte et déclenche de simple réflexe : le premier yakuza se voit privé de sa main, alors que le deuxième manque de perdre sa trachée qu'il sauve de justesse en se reculant. Le peu qui n'avait pas été averti auparavant venait de l'être par les cris de douleur de cette homme à présent à genoux et au fur et à mesure voilà que la salle se remplit d'hommes armés ou juste impressionnants de par ce regard sans peur. Et dire que tout cela n'avait commencé qu'à cause de l'argent donné par les touristes et les locaux, une simple somme qu'ils auraient certainement pu obtenir de manière beaucoup plus simple en ville. La scène prit un air étrange et entouré par les mafieux, voilà que les adolescents du temple se retrouvent sur la défensive. Certains yakuzas, trop confiants pour utiliser leur arme, trop idiot pour ne pas craindre des jeunes en groupe, se décident à les titiller. Parfois des doigts tombent, parfois des bras et l'on ne manque pas de se moquer de ces adultes amputés par des adolescents et ce jusqu'à ce que le chef du groupe, argents en main, ne se décide à arrêter lui-même cette scène irréelle. Mais voilà, entre le stress, la peur de mourir et de voir les autres mourir, il semblait que l'alter-ego de Mariko ne l'ait pas supporté et sortant des restes de kimono, voilà que le panda, lui-aussi en pleine adolescence, se présente, dents sortis et un air beaucoup moins pataud qu'à son habitude. A coup de pattes et de dents, il semble essayer tant bien que mal de se frayer un chemin et une nouvelle fois, grâce à l'effet de surprise aucune balle, ou presque, ne se fraya un chemin vers le pelage monochrome de l'animal, qui assis, semble mâchouiller un bout d'épaule qui n'a aucun goût pour lui. Mais voilà que le panda est victime de son propre manque d'énergie et c'est lentement qu'il aperçoit une figure fine et élancée foncer sur lui avant de lui mordre la patte. N'ayant jamais vu les siens et encore même d'autres métamorphes, l'animal se trouve confus et cède à la panique, cherchant à se défendre contre une chose certes plus petite mais bien plus certaine et rapide. Les morsures ne sont sûrement que superficielles mais suffisantes pour faire paniquer l'animal qui ne verra pas l'énorme coup qui le plongera dans le noir.

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C'est à ce moment précis que Mariko a commencé à vivre, en grande partie en suivant uniquement ses désirs, parfois en faisant du mal aux autres, c'est aussi cette partie de sa vie que Mariko a fait enterré en rejoignant les forces de police japonaise puis néo-zélandaise. Si elle s'était attendue à être tuée, ce fut accompagnée d'un énorme mal de crâne qu'elle se redressa, enfermée dans une salle, uniquement couverte par son kimono tâché de sang. Les odeurs affluaient et malgré tout ce qu'elle tentait de se dire, elle ne sentait aucune trace de ses amis, encore moins des alentours du temple. Adieu la vie à la campagne et la vie réglée comme une horloge. De fille de prêtre, Mariko devint celle d'un yakuza métamorphe, celui qui l'avait amenée après l'avoir assommée. C'est grâce -ou à cause de lui- qu'elle a obtenu ce nom de famille Kirishima. Sans idée exacte de sa localisation, de ses chances de s'échapper, Mariko fut forcée de jouer le jeu et d'apprendre le fonctionnement de cette grande famille, centrée sur la figure d'un père autoritaire mais protecteur. Il aurait été simple de dire que ces années avaient été longues, douloureuses mais la réalité était autre : après avoir passé ses préjugés, avoir assisté à la liberté qu'offrait ce genre d'organisation, Mariko commença à y prendre goût, notamment car elle n'avait pas à restreindre ses pulsions, tout du moins sur ceux de son camp. Les longues nuits à marcher dans les rues humides, accompagnés d'autres personnes pour faire peur et récupérer de l'argent, il s'agissait là d'un programme qu'elle appréciait et apprécie encore aujourd'hui malgré un masque plus ou moins faux. A ses dix-huit ans, après plusieurs années passées au sein de cette famille aux valeurs tantôt nobles tantôt malhonnêtes, Mariko obtint son irezumi : un arbre fleuri partant du bas de sa nuque jusqu'à son dos, contrastant avec le caractère belliqueux de l'adolescente. Mise au courant par son « deuxième père » de la nature des métamorphes, des lois qui régissaient leur monde, Mariko avait pris pour habitude de soumettre ceux à sa porter et de se confronter aux autres dominants, dans un espèce de jeu de puissance pouvant parfois prendre des mesures dangereuses tant elle pouvait se montrer insolente. Par ailleurs, cette manière de faire coûta un doigt à son père adoptif, qui, pour laver une des fautes de sa fille, dût se couper un auriculaire afin de se faire pardonner par la plus grande autorité du groupe. Un événement qui ne la marqua que plus tard, lorsqu'elle quitta le Japon. Aujourd'hui, Mariko parle assez peu de ce temps-là, certainement pour ne pas éveiller les soupçons sur ses activités mais aussi par une fausse honte.

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Devenue majeure et plus appliquée dans ses méthodes, le groupe prit pour habitude de lui donner des tâches plus compliquées, plus importantes aussi. Bon élément aux yeux de la famille, elle s'efforçait de répondre à leur exigence tout en continuant ses propres jeux de l'autre côté, jusqu'au jour où on lui demanda l'impensable : intégrer la police japonaise afin de servir d'informatrice. Malgré le lien étroit et controversé de la police avec les yakuzas, il était impossible pour ces derniers de faire ce qu'ils voulaient, entièrement en tout cas et avec un membre non connu de leurs services, cette impasse devait se régler en partie. Et voilà qu'entourée d'autres cadets, Mariko Kirishima faisait ses classes, ressentant les émotions parfois controversés de ces individus avec lesquelles elle jouait un rôle. Élevé assidue et responsable le jour, métamorphe à la recherche d'un défouloir la nuit, Mariko passa un bon nombre d'années à jongler entre son travail, sa famille et ses manies pour le moins spéciales et ce avant qu'elle ne soit envoyée chez un clan nécessitant un représentant de la police, le Clan Yamaoka. Faussement ponctuelle, faussement respectueuse, elle s'efforça de rester dans son rôle, d'ignorer ces vagues d'émotions, celles des autres, les siennes..

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Pourtant l'âge et l'odeur salée de cette petite île semble peu à peu avoir raison de cette figure autoritaire et froide, qui face aux enfants du clan avait maintes fois manquée de laisser sa main s'écraser sur leur joue en signe de punition. Entre retenir ses réflexes, ses habitudes ou tout simplement un sang chaud qui ne pouvait avoir sa place dans un endroit comme celui-ci, elle réussit petit à petit à se changer. Cela fut long, périlleux même tant les coups et les cris de colère avaient manqué de partir mais au fur et à mesure, semblable aux parents devenant des grands-parents capables de tout laisser passer à leurs petits-enfants, Mariko avait elle-même appris à aimer et à l'être en retour. Semblable à une tante à l'esprit léger, moqueur et même parfois un peu enfantin, il apparut bien vite que malgré son caractère particulier et son passif, la jeune femme de vingt-huit ans était dotée d'un instinct maternel des plus poussé. Cet instinct l'avait par ailleurs poussée à enseigner ce qu'elle savait, à rester attentive et parfois même un peu surprotectrice envers ces enfants qui n'étaient pas les siens et qui avaient su empêcher une rechute pendant plusieurs années. Durant cette période où elle s'occupa des enfants mais aussi de l'héritier du clan dans une moindre mesure, Mariko pouvait affirmer qu'il s'agissait d'un des meilleurs moments de sa vie. A ses yeux, si le reste n'avait pas été à pleurer, encore moins à plaindre, elle se sentait heureuse dans ce clan d'animal marin, elle se sentait heureuse de pouvoir vivre de manière droite sans avoir à mépriser ses propres actions.

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Mais les jours heureux ne peuvent durer très longtemps et prenant place au-dessus de ce clan paisible, voilà que l'image d'une plante au nom volant se présente. Elle détruit et attire en même temps, ne laisse que des rêves et des cauchemars dans son sillage jusqu'à faire disparaître l'héritier qui semble fuir quelque chose : les siens, ses actions ? Cela n'a pas d'importance car voilà qu'on lui propose déjà d'aller chercher celui qu'elle considère comme un enfant. On lui demande ce qu'elle désire en échange et malgré tout l'amour qu'elle pouvait porter pour ce jeune homme, l'appât du gain reste fort, assez pour que la demande ne se fasse : Akira serait ramené, mais uniquement si Mariko pouvait faire table rase du passé et obtenir une nouvelle identité avant de se rendre en Nouvelle-Zélande. Mariko Kirishima devient une native du pays que bientôt elle ira rejoindre, de nouveau dans les rangs de la police. N'ayant plus de conduite à tenir, encore moins d'enfants à protéger, les mauvaises habitudes reviennent et effaçant les traces de ses propres crimes, Mariko passe ses journées à essayer de résoudre ceux des autres. Fortement liée aux extrémistes, la japonaise a pris pour habitude de faire équipe avec un de leur membre, Ocelot, qu'elle a rencontré en tant qu'ennemi alors qu'elle devait protéger un métamorphe. Il est le seul à avoir vu son visage et à connaître sa véritable identité.Le duo semble simple et pourtant joue à un double-jeu. Entre la datura et ça, il semblerait bien que les journées tranquilles soient bien derrière.

Biographie

Mariko a été tuée par l'organisation Arachné dans de sombres circonstances

Sa mort

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