D’aucun diront, que Lucio Klatka est un homme d’une quarantaine d’année, de grande taille et plutôt maigre, que ses traits sont rudes et emprunts d’une certaine noblesse, mais que de son expression ne ressort aucune bienveillance. Ses yeux gris planent avec aigreur et mépris sur toutes choses, lançant des éclairs insoutenables et que son teint est des plus curieux, ni jaune, ni blafard, mais tirant sur le gris et contrastant de façon remarquable avec le noir de ses cheveux.

Même s’il lui arrive d’accepter les invitations à souper de ses compatriotes , il ne touche jamais à la nourriture prétextant que son système digestif très délicat ne supporte pas les mets solides et qu’il ne peut absorber que les liquides. Mais en vérité, Lucio à un penchant pour la viande fraîche, voir même crue, et il lui sera même soupçonné quelques états de cannibalisme qui n’auront pas encore été prouvés.

Il a plus tendance à briller lorsqu’il se retrouve en présence de jolies jeunes femmes célibataires, alors qu’il redouble d’impolitesses, de froideur insultante et d’acrimonie envers les fiancés de ces mêmes dames, comme envers tout homme qui oserait lui faire de la concurrence dans le domaine de l’esprit ou de la force.
Lucio , aime tout ce qui sort de l’ordinaire et dit on même qu’il parle aux loups qui lui obéissent comme des agneaux. Il proclame que tout est de même nature, la vie, comme la mort, que la surface et les entrailles d’un tombeau ont plus de points communs qu’on ne peut l’imaginer.
Il aime la chasse, et passe ses nuits entières à roder sous forme animale dans les forêts avoisinant les divers alentours… et se livre également à travers plaines et collines à de furieuses traques au gibier des la nuit tombée.
On dit qu’il ne reçoit personne dans ses quartiers sauf les nuits de pleine lune, et qu’avec les étrangers il fait preuve d’une politesse glaciale et ne parle qu’en monosyllabe, mais tout le monde peut lire sur ses lèvres une haine profonde, cruelle, et un mépris pour le genre humain, excepté bien évidemment, pour les jolies jeunes filles. Nul ne sait pourquoi Lucio voué une haine aussi féroce au genre humain, mais il n’est plus agréable qu’avec ses compères metamorphes.

.

Ses passions funèbres conservent une dignité tout à fait louable, et au contraire des apparences il n’a rien d’une sangsue qui ne saurait borner ses appétits aux limites du raisonnable de sa survie terrestre. Cependant il est un être capable du meilleur comme du pire, et se montrer au gré de ses passions aussi charmeur que cruel, bien que ses mœurs licencieuses soient un véritable fléau pour les jeunes personnes vulnérables, et pour perdre davantage ses conquêtes il s’arrange pour que ses maîtresses d’un soir , du pinacle d’une vertu préservée soient précipitées dans les abîmes les plus abjectes de l’infamie et de la dégradation, avant que lassé de tous ces petits jeux, il ne devienne la créature qui sous sa peau se cache véritablement et ne dévore ses conquêtes vivantes.
Habile, Lucio caché bien ses excès même à son nouvel alpha, Galaad Cenzo, qui d’un œil le surveille fermement.

Çar le loup sans son apparat d’homme charmeur est un monstre à la peau blême et aux yeux de métal poli qui lorsqu’il entrouvre les lèvres laisse apparaître une monstrueuse rangée de dents pointues, démesurément longues et effilées, d’un blanc tout à fait hideux. Lorsqu'il se transforme entre son loup et l’homme, ses ongles sont tels des rasoirs plantés au bout de ses doigts qui entrechoquent en projetant de petits cliquetis sinistres, ce qui ne manque pas de paralyser sur place la future victime, son regard est aussi hypnotique que celui d’un serpent et sa force surhumaine .

Nul ne sait pour ses appétits, et il couvre bien ses vices en arborant un visage de lieutenant et de représentant du clan Klatka au sein de la horde.