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Elyon Jollye

ft Daniela Dominique
Dominante
27 ans
Celibataire
Orientation sexuelle inconnue

Ils ont fait de moi un monstre, une chose que l'on traine devant le peuple pour amuser la galerie.
Je n'ai jamais goûté à la liberté, elle me semble inexistante, impossible où trop chère.
Monstre qu’ils disaient, en riant lorsqu’ils m'attachaient à leurs tables de torture.
Je les fascinais de par mon sang, cette nature métamorphe qui dans mes veines avait franchi le seuil de leur raison , et ils jalousent mon pouvoir naturellement plus puissant que le leurs.
Pathétiques humains dans leurs demeures de pierre qui étudient des années pour seulement frôler ce que moi, je peux faire en quelques instants a peine. Mon espèce à été abusée par leurs sottises mais ils sont toujours incapables de comprendre la magie de ceux qu’ils ont tant cherché à dominer, et plus que tout, à égaler. Je suis une femme capable de devenir un oiseau, et ils espèrent percer mes secrets pour voler à leur tour dans les cieux.

Oh j’ai tourné en rond dans leurs laboratoires, j’ai hurlé lorsqu'ils m’ont découpée et prélevé du sang, et aucun ne s’est intéressé seulement à ce que j’avais pu être avant que les esclavagistes humains ne me vendent à leurs scientifiques avides de créer de nouvelles armes de guerre.
Parmi les miens j’étais admirée, aimée, respectée, il y a des centaines années de cela j’étais une reine, une princesse dorlotée par des parents aimants , j’étais capable faire trembler la terre et de brûler les visages qui me déplaisaient. Mon influence n’était pas grande, mais elle me suffisait, et ceux de mon clan se disputaient mes faveurs et mon plaisir. J’étais l’héritière d’un clan d’oiseaux puissants. Un petit royaume pour moi seule.
J’étais la reine sur son trône de pierre, vénérée pour le don de l’héritage qui dans mes veines coulait, et l’on me nommait Elyon de fer.
Mais les humains sont arrivés et mon siècle a pris fin, lorsque j’ai refusé de soumettre les miens à leur hégémonie impie. Et ils sont venus avec leurs armes de guerre ravager mes terres, massacrer les miens, et jalouser ce pouvoir qu’ils n’ont pas. Nous vivions en retrait dans une petite communauté loin du monde, mais le monde nous rattrape toujours .
Puis lorsque toute cette sauvagerie fut assez à leurs yeux ils me laissèrent dans la misère de mon propre orgueil qui avait vu le monde changer à la venue de ces monstres. Pourtant, j’avais espéré aveuglement qu’ils ignoreraient notre existence.

Combien de temps s’est écoulé ou j’ai vécu dans la misère ? Égorgeant les hommes et décapitant leurs enfants ?
Jusqu’à ce qu’un jour de ma survie l’ ont eu vent, le monstre qui dans les bois fait peur aux pouilleux et tue des innocents, c’était bien moi, sauf qu’il n’y à pas d’innocents dans ce monde.
J’ai vu dans le regard des extrémistes qu’ils ont envoyé à ma chasse comme une sorte d’inquiétude lorsqu’ils se sont dressés face à moi, et pourtant, quand ces hommes ont enfoncé leurs lames au creux de ma poitrine il n’y avait pas eu plus de pitié que les hommes en avaient eu pour mon peuple.

Je ne me souvient pas pourquoi, j’ai réussi à survivre à ces coups mortels, seul à ma mémoire se répercute le bruit des voix rauques d’alcool qui marchandaient le prix de ma chair.
Quelque part… je pense que c’est un extrémiste qui m’a soignée, après avoir tenté de me tuer.
Ces êtres là sont impénétrables, dégoûtant et fascinants à la fois. Mais nul doute que ce ne fut nullement bienveillant.

Et voilà… voilà le point de départ. Voilà le laboratoire des extrémistes qui fouillent ma viande pour en percer les secrets
ils me redoutaient tant qu’ils avaient scellé à mon visage un masque de fer, contraignant mes envies de mordre leurs chairs, car je griffais, j’usais de mes ongles et de les dents pour espérer les tuer… jaloux… et peureux… je n’avais pas besoin de ma liberté pour leur arracher les doigts a la simple force de mes dents, pour leur cracher au visage ou les griffer de mes ongles brisés . Ce masque même m’empêchait de cela, et je ne pouvait que me souvenir du temps où l’on me faisait les plus belles robes de mon clan , ou l’on me craignait et m’aimait.
Ou les metamorphes des cieux étaient encore prolifiques. .

Et c’est étrange… parce que je me souvient du visage de ces extrémistes qui ont causé ma perte. Je ne pensait qu’à cela.

Puis un jour, une attaque. On délogea ce laboratoire, il y eut des explosions, du sang. Je ne saurais jamais pourquoi cet endroit fut attaqué, mais ce n’était certes pas pour moi.
Les mains recouvertes de sang m’ arrachèrent un rire qui avait tout de la folie, car ma liberté se dévoila d’une façon que je ne pourrais jamais comprendre.
Peu importait… que l'on soit venu pour moi ou un autre dessin, je me suis enfuie, brisant mon masque, mes chaînes, ravageant le lieu tout entier, traversant les flammes qui consumèrent mon propre corps en brûlures et lacérations. Mais peu m’importait la douleur, il n’y avait pas de plus grand plaisir que la mort de tous ces chiens humains qui entre mes doigts hurlaient de désespoir !

Je suis partie, nue et en sang dans les bois anciens, et ma course s’est arrêtée seulement lorsque les célestes sont venus m’arrêter. .
Leur chef, je ne pourrais jamais l’oublier, car il était un alpha , un oiseau comme moi et je n’en avais jamais rencontré auparavant . lui… lui détonnait avec le reste des metamorphes , et de tous les êtres vénérables il partageait ma nature .
Je les ai rejoints.

Je suis tombée amoureuse. D’un céleste parmi les autres, d’un métamorphe commun. D’un homme bien.
D’esclave je redevenait quelqu’un. Et c’est dans notre union, et dans son regard que l’amertume, je le pensait, s’était dissipée.

Oh je le croyais… je le croyais si fort chaque fois qu’il m’embrassait, et nous parlions de ce monde par delà les frontières , nous parlions des arbres vénérables et il me faisait l’ amour comme si jamais, je n’avait été autre chose que la reine que j’aurais du rester.
Je le croyais jusqu’à ce que les chiens de chasse extrémistes se mettent en quête de celle que je fut, celle qui aurait dû rester un sujet d’expérience. Ils ont pris mon aimé prennent au cours d’une embuscade. Seul, il s’était sacrifié pour le salut des siens, des célestes, et je l’ai vu pendu à un arbre près de chez nous.

Pendu. Un être aussi pur, aussi beau . Simplement pendu de la main de créatures plus pourries encore que les monstres les plus abjects ! Pendu, mon amour, pendu alors qu’il était le seul nouveau monde auquel je voulais m’accrocher et vivre !
.
Pour la première fois.. Depuis une éternité, je me suis sentie être redevenue la souveraine d’autrefois, car ces jeunes métamorphes qui m’entouraient avaient subi eux aussi la cruauté des hommes, et perdu un homme aimé comme un père.

Nous les avons retrouvé, leur repaire, leur QG … nous l’avons brûlé jusqu’aux cendres. Égorgé uns à uns et en silence les plus forts de leurs membres , nous nous sommes glissés dans les chambres muettes le soir pour éviscérer les catins humaines et couper le sexe des hommes avant de les pendre avec leurs propres tripes, jusqu’aux derniers jeune, nous avons versé le sang de ceux qui ont osé prendre la vie de mon compagnon .

Ils m’appellent, la dame de fer, car je ne plie à aucune pitié, car ma soif de vengeance est proche de l’indicible tourment.

Biographie

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